Dans ce dialogue entre quatre mondes artistiques complémentaires, l’exposition Les heures miroir promet d’évoquer ces instants fugaces où le temps semble se suspendre, offrant une fenêtre sur le cosmos et l’âme humaine. Chaque œuvre présentée dans cette collection témoignera de cette connexion entre le divin et le terrestre, explorant les limites de l’espace-temps et les mystères de notre existence.
Tout d’abord, au cœur de cette exposition se trouvera un nouveau corpus d’œuvres signé Elisabeth Gravel, fruit de sa résidence artistique longue de trois mois à Rivière-Ouelle. Inspirée par le fleuve et les paysages bas-laurentiens, ses dessins à l’encre noire captivent par leur finesse et leur profondeur. Cette exploration artistique, nourrie par sa résidence et l’idée du déterminisme cosmique, invite à réfléchir sur le rôle du libre arbitre dans un univers où chaque événement est le résultat de conjonctures entre la nature, la culture et les forces cosmiques.
Ensuite, Amélie Grooscors, une nouvelle artiste que nous avons le bonheur d’accueillir à la galerie, proposera une perspective florale à l’exposition, explorant dans son travail les liens entre perception et représentation de la nature. Sa réflexion sur le rôle de l’art dans la guérison et la transformation de notre relation avec la Terre invite le spectateur à méditer sur notre place dans l’univers.
Andréanne Le. Hudon nous transportera, quant à elle, dans un jardin sauvage grâce à son plus récent grand format réalisé dans son atelier, aux côtés d’un mur recouvert de ses dernières récoltes botaniques, sa principale inspiration. Son travail méticuleux explore en effet les motifs du règne végétal et nous plonge dans un monde d’abondance et de mystère, où les frontières entre l’intérieur et l’extérieur s’estompent.
Enfin, au centre de cet événement trônera une pièce bien spéciale, soit une pieuvre faite de céramique créée par Nathalie St-Pierre, symbolisant l’unité et l’interconnexion de tous les éléments de l’exposition. Bref, Les heures miroir nous invitera à méditer sur notre place dans l’univers, sur nos liens avec la nature et sur les mystères qui nous entourent, et cette exposition sera à découvrir dans le magnifique espace du Centre d’art de Kamouraska, du 20 avril au 4 mai 2024, dans le cadre de la biennale Post-invisibles.
Adresse de l’exposition
