À travers une interprétation lyrique du sol, Amélie Grooscors nous invite à ralentir, à observer, à écouter. Dans cette nouvelle exposition, la nature devient langage, et l’écosystème se transforme en une partition vivante où les couleurs racontent la symbiose du vivant. Chaque œuvre est une évocation sensible de ce qui se trame sous nos pas — un monde vibrant, interconnecté, souvent ignoré, mais pourtant essentiel.
Inspirée par la flore et les paysages qu’elle habite, entre le Québec et les montagnes de Virginie, l’artiste insuffle à ses tableaux une douceur presque mystique. Ses couleurs, profondes et vibrantes, traduisent tant la force que la fragilité des écosystèmes et nous rappellent notre lien intime avec eux. Le sol devient ici métaphore d’un ancrage, d’un retour à la matière, mais aussi d’un rêve, d’un monde post-industriel où la nature et l’éthéré coexistent dans un équilibre précieux.
Avec « L’oreille au sol », Amélie Grooscors nous convie à tendre l’oreille vers ce qui murmure, à retrouver le sacré dans le végétal, à renouer avec l’intelligence du vivant. Une invitation à s’arrêter pour mieux ressentir et, peut-être, transformer notre regard sur le monde.